Vous vous demandez comment on fabrique ce genre de maisonnette sur roues. Avec l’expérience de plus de 20 visites d’usine, Camping & Loisirs vous emporte dans le monde magique de la construction de motorhomes.
Si le principe de base est similaire, on distingue tout de même différentes techniques de production de motorhomes. En 17 ans, nous avons été témoin de nombreuses évolutions et avons constaté des améliorations considérables de qualité. Nous sommes la revue belge avec le plus de tests pratiques, et de nombreuses améliorations ont été apportées sur la base des observations que nous avons transmises aux constructeurs. Voilà ce qui constitue tout de même une très belle reconnaissance de notre expertise.
Le porteur
Pas de motorhome sans porteur. Pour cela, le secteur coopère avec les constructeurs de camionnettes, qui livrent une tête d’entraînement ou une cabine avec châssis. Exception faite du groupe Trigano qui propose la même configuration sur Fiat ou Ford et laisse ainsi un certain choix au client, c’est le constructeur qui décide du porteur pour le développement d’un motorhome. Ce choix se porte généralement sur Fiat, dont le Ducato constitue depuis 40 ans déjà la plate-forme de camionnette la plus polyvalente et répond parfaitement aux besoins spécifiques du secteur des motorhomes. Ainsi, Fiat a été le premier à combiner une tête de cabine avec un châssis surbaissé Al-Ko et a lancé la tête d’entraînement spécifique pour intégraux. Ce principe comprend un bloc moteur avec transmission raccordé à un châssis Fiat ou Al-Ko autour desquels est construite la cellule de séjour. La même ligne de production en Italie assemble également le Peugeot Boxer et le Citroen Jumper. Ils sont quasiment identiques au Ducato, à la motorisation près, qui est spécifique à la marque. Outre Fiat, Ford (avec le Transit) et Mercedes (avec le Sprinter) profitent eux aussi du succès du motorhome. Le Transit offre le choix entre la traction avant et arrière et est utilisé uniquement sur les modèles à capucine et profilés. Depuis le lancement du nouveau Sprinter, il y a près de trois ans, Mercedes a augmenté considérablement sa part de marché. Si l’on tient compte de tous les aspects, le Sprinter est actuellement encore plus polyvalent que le Fiat Ducato. Il est disponible avec traction avant, arrière et intégrale, avec châssis Mercedes ou Al-Ko, ce qui permet de l’utiliser pour tous les types, depuis la capucine jusqu’au profilé et à l’intégral, tout comme le Ducato. Des porteurs très rares sont le Crafter de VW et le TGE de MAN. Le Renault Master a quasiment disparu de la scène. Si vous souhaitez un motorhome de la classe reine, vous avez le choix entre le châssis de camion d’Iveco, Mercedes et MAN. Chez Iveco, il s’agit surtout du Daily qui domine dans le segment jusqu’à 7,5 tonnes, à côté de l’Eurocargo, qui peut aller largement au-dessus des 10 tonnes. La réponse de Mercedes s’appelle l’Atego et l’Actros. On utilise assez rarement le porteur de camion MAN.
Saviez-vous que ?
À l’exception de quelques marques du groupe Trigano, pour lesquelles vous avez le choix entre deux porteurs pour un même modèle, c’est le constructeur qui décide du porteur pour le motorhome.
Motorisation
Vous avez votre mot à dire pour le choix du moteur. Un motorhome configuré sur mesure permet de répondre à vos besoins. Si vous voyagez souvent en montagne, un moteur plus puissant sera sans doute indiqué. Une énumération de tous les moteurs nous mènerait trop loin, mais nous pouvons tracer les grandes lignes. Chez Fiat, tout tourne autour du moteur 2.3 litres, disponible en plusieurs puissances de 120 à 180 CV. Ford s’en tient à un 2 litres dont la puissance varie entre 105 et 170 CV. La marque à l’étoile propose de nombreuses puissances moteur sur la base d’un diesel 2.1 litres, mais n’en utilise généralement que trois pour les motorhomes, dont la puissance va de 143 à 190 CV. Iveco, la marque-sœur de Fiat, offre le choix entre un moteur 2.3 et 3 litres qui développe de 120 à 210 CV.
Tant Fiat que Ford, Mercedes ou Iveco peuvent être équipés en option d’une boîte automatique à part entière, que de plus en plus de clients choisissent. Les constructeurs de motorhomes proposent en outre plusieurs paquets qui optimisent la sécurité ou le confort: on y trouve une climatisation de cabine, un régulateur de vitesse, des rétroviseurs électriques, un airbag passager, un prééquipement radio, et bien autre chose encore. Si vous souhaitez une sécurité optimale, Mercedes constitue le meilleur choix, avec une foule de systèmes d’assistance dans la liste des options. Mais il faut payer le prix pour rouler avec une étoile sur votre motorhome. Comptez facilement 6.000 à 8.000 € de plus en comparaison avec un Ducato ou un Transit.
Saviez-vous que ?
De plus en plus de clients choisissent une boîte automatique optionnelle, qu’on trouve chez toutes les marques qui fournissent des porteurs pour motorhomes, à l’exception de Peugeot et Citroën.
Châssis
Le châssis quant à lui est l’affaire des constructeurs de motorhomes. Il existe en une foule de types, dont l’empattement (la distance entre roues avant et arrière), le PTAC (poids total autorisé en charge) et la largeur de voie de l’essieu arrière varient. Plus les roues arrière sont écartées, plus la stabilité de conduite s’améliore. Fiat affiche une prédilection spéciale pour les motorhomes; il l’a prouvé une fois de plus en 2006 par le lancement du châssis Camping Car Special, surbaissé et avec un essieu arrière à voie large d’origine. C’était une alternative pour Al-Ko, un constructeur externe qui réalise des châssis pour de nombreuses applications, dont les motorhomes, mais par exemple aussi pour les camionnettes de marché. L’avantage d’un tel châssis est qu’il permet de varier l’écartement entre les essieux (empattement) et de mieux répondre à la superstructure. Il est aussi considérablement plus léger que le châssis des constructeurs automobiles, même en comparaison avec le CCS de Fiat. Ford lui aussi propose depuis quelque temps un châssis avec essieu arrière à voie large spécifiquement conçu pour les motorhomes. Comme Mercedes se doit de faire honneur à son image de marque, il est généralement combiné avec un châssis Al-Ko. Le groupe allemand Hymer a même développé pour ses motorhomes sur Sprinter un châssis spécifique super-léger, baptisé SLC, qui réalise un gain de poids de 60 kg et offre une capacité de rangement exceptionnelle qui permet un réservoir d’eau de 180 litres et un réservoir d’eaux usées de 150 litres. Il en va tout autrement pour les motorhomes sur châssis de camion tels qu’Iveco Daily ou Cargo ou Mercedes Atego ou Actros. Ils sont complètement démantelés par la firme Meier et reconstruits, de sorte qu’on peut allonger l’empattement et monter un double plancher.
Saviez-vous que ?
À l’heure actuelle, tous les constructeurs de camionnettes qui livrent des porteurs pour motorhomes répondent aux souhaits spécifiques du secteur.
Superstructure
La superstructure est réalisée sur le porteur. Il existe plusieurs manières et techniques. La première étape consiste à monter le plancher sur le châssis. Il est constitué d’une seule plaque isolée ou de deux plaques plus fines avec un espace intermédiaire de quelques centimètres. C’est ce qu’on appelle un double plancher. En fonction de l’espace intermédiaire, on parle d’un double plancher technique, qui tient principalement un rôle d’isolation, ou un véritable double plancher qui offre également de l’espace de rangement supplémentaire. L’espace intermédiaire est obtenu à l’aide d’une ossature en aluminium ou de supports plastiques. Une telle structure constitue toujours un poids additionnel pour le motorhome. Après le montage du plancher viennent la structure des banquettes avec les ceintures, ainsi que la plupart des câbles électriques et des conduites pour les circuits d’eau et le chauffage. Ils sont posés en premier lieu pour des raisons pratiques, avant que les éléments de mobilier complets ne soient positionnés sur le plancher à l’aide d’un élévateur. Les éléments de mobilier y sont ancrés et fixés les uns aux autres. On peut le comparer à une plaque Lego sur laquelle vous cliquez différentes sortes de blocs les uns à côté des autres.
Saviez-vous que ?
Ces dernières années, de plus en plus de constructeurs de motorhomes parachèvent la face inférieure du plancher avec un panneau de polyester en vue de garantir une étanchéité et une résistance optimales aux impacts.
Principe de box
Lorsque les éléments de mobilier et les techniques sont à leur place, on monte les parois et le toit. Les parois sont mises en place avec un système d’élévateur. Elles sont ensuite vissées sur le plancher et le mobilier, et raccordées entre elles. Certains constructeurs emploient des profilés d’aluminium dans lesquels les parois sont collées. Après cette étape vient le montage des armoires de plafond. Tous les grands éléments du motorhome sont ainsi installés; c’est maintenant le tour du toit, qui constitue la pièce finale de la boîte. Sur un profilé, il reste encore à monter le carénage en polyester ou plastique au-dessus de la cabine. Pour une capucine, c’est la bulle du couchage au-dessus de la cabine qui doit être parachevée avec des panneaux d’aluminium ou de polyester. En raison de l’intégration de la cabine conducteur, un intégral ne nécessite plus que le montage du museau en polyester ou plastique. Enfin, les coins où les panneaux se rejoignent sont parachevés avec des profilés en aluminium ou plastique.
Saviez-vous que ?
La construction d’un motorhome varie suivant le type. Un véhicule de base sort de la ligne d’assemblage après quelques heures à peine. L’assemblage d’un motorhome haut de gamme sur châssis de camion peut prendre facilement plusieurs jours.
Technologie de paroi Les parois du motorhome sont l’équivalent des murs et du toit d’une maison. Il s’agit de panneaux sandwich de 30 à 50 mm d’épaisseur, constitués de deux panneaux avec une isolation intermédiaire, qui sont collés entre eux. Le panneau intérieur est généralement constitué de multiplex. Mais il peut s’agir également d’aluminium ou de polyester, comme pour le panneau extérieur. Le matériau d’isolation le plus courant à l’heure actuelle est la mousse polystyrène, qui a pris le pas sur le polystyrène expansé. La seule exception à cette règle est Hymer, qui utilise une mousse polyuréthanne à deux composants. Pour la solidité, on a utilisé pendant longtemps une ossature en bois entre l’isolation, sur laquelle on pouvait visser le mobilier. Bien que ce principe soit éprouvé, la plupart des constructeurs l’ont abandonné et optent actuellement pour des parois sans renforts de bois. À leur place est venu du polyuréthanne, qui est plus léger que le bois et beaucoup plus solide. La raison principale de ce choix est que le polyuréthanne n’absorbe pas d’eau et rend les parois insensibles à l’humidité. Les contours des panneaux sont donc souvent réalisés entièrement dans ce synthétique. Les constructeurs ont ainsi pu augmenter leur garantie d’étanchéité, parfois même jusqu’à 12 ans. Les panneaux arrivent d’un seul tenant, dans laquelle une machine pilotée par CNC fraise les évidements pour les baies, la porte, les lanterneaux et les trappes de service. Pour les trappes de service, les morceaux enlevés par fraisage sont réutilisés, pourvus d’un encadrement avec charnières. Les portes, baies et lanterneaux avec occultation et moustiquaire intégrées sont généralement de la marque Seitz ou Polyplastic et sont intégrés dans les panneaux avant que ceux-ci ne soient montés sur le motorhome. Certain constructeurs optent toutefois pour les monter après la fixation des parois.
Saviez-vous que ?
Grâce à l’amélioration des techniques de construction, avec des parois exemptes de bois et des renforts en polyuréthanne, les constructeurs ont pu augmenter considérablement leur garantie d’étanchéité. Certains mêmes jusqu’à 12 ans.
Mobilier Le mobilier comprend des modules préfabriqués pour le bloc-cuisine, la salle d’eau, le lit, les canapés, les armoires hautes… La plupart des constructeurs les fabriquent eux-mêmes; certains les sous-traitent à des entreprises spécialisées telles que Technoform. Un matériau populaire est le multiplex, recouvert d’un placage qui permet au constructeur de créer différents styles d’intérieur. Pour obtenir une capacité de chargement maximale dans la limite des 3,5 tonnes, beaucoup de recherches ont été menées ces dernières années en vue d’alléger le mobilier sans pour autant compromettre sa solidité. Une solution populaire consiste à réaliser les façades d’armoire en une structure en nid d’abeille. Mais il n’est pas possible d’alléger ainsi tous les éléments de mobilier. Les parois de refend d’une salle d’eau, par exemple, doivent offrir une certaine solidité, et elles sont donc constituées de planches massives.
Saviez-vous que ?
Les constructeurs de motorhomes doivent se dépasser sans cesse afin de proposer un maximum de confort et de capacité de chargement dans la limite des 3,5 tonnes, et ce sans compromettre la qualité. Le secteur cherche donc sans relâche des solutions pour économiser du poids.
Chauffage
Le secteur du chauffage est dominé par une grande marque, Truma. Cette entreprise fabrique ce qu’on appelle les Combis, de 4000 ou 6000 watts, qui combinent un chauffe-eau de 10 litres avec un flux d’air chaud qui est soufflé à travers le motorhome à travers des gaines flexibles et assure une diffusion uniforme de la chaleur. Le Truma Combi existe en trois versions: gaz, gaz et électricité, et diesel. Il peut être installé sous le canapé (dans les véhicules à double plancher), sous le lit fixe (moins agréable pendant la nuit en raison du bruit et du dégagement de chaleur) ou sous la garde-robe. Au même groupe appartient Alde, qui applique le principe d’un chauffage central avec des conduites dans lesquelles circule du liquide. Ce système fonctionne également au gaz ou à l’électricité. Le troisième acteur est Webasto, qui propose des chauffages diesel fonctionnant selon le même principe de circulation d’air chaud. Ce type est installé sous le motorhome et prélève son carburant dans le réservoir de diesel du véhicule. Pour éviter que le chauffage ne vide complètement le réservoir et qu’on se retrouve sans une goutte de diesel, il est prévu une limitation d’une certain nombres de litres, qui permet de toujours arriver à une station-service. Un chauffe-eau à gaz distinct est alors prévu pour l’eau chaude. Eberspächer, surtout connu dans le secteur des camions, travaille également selon le même principe.
Circuits d’eau
Un motorhome intègre en fait de nombreux systèmes techniques. Il s’agit après tout d’une maison autonome sur roues qui offre tout le confort imaginable. Le circuit d’eau comprend un réservoir d’eau fraîche et un réservoir d’eaux usées. Chez les motorhomes à plancher simple, la réserve d’eau est généralement installée sous le canapé. Les eaux usées sont alors collectées sous le motorhome. Suivant le modèle, ce réservoir peut être isolé et chauffé. Les modèles avec un double plancher possèdent des réservoirs de forme spécifique qui s’intègrent dans cet espace creux. Pas d’eau courante sans pompe. Il peut s’agir d’une pompe immergée ou d’une pompe à compression. Cette dernière permet un débit plus important, mais est également plus bruyante. Les robinets existent dans de nombreuses versions. Depuis le très bon marché jusqu’aux véritables perles de design. Le spécialiste absolu de l’eau est Reich, qui propose également des conduites avec un système exclusif à encliqueter.
Saviez-vous que ?
Le principal fabricant sur le plan du chauffage et de la production d’eau chaude est Truma, dont les Combis proposent des solutions sur gaz, électricité ou diesel.
Alimentation en énergie
L’électricité et le gaz sont les principales sources d’énergie à bord d’un motorhome. L’installation à gaz fournit de l’énergie pour le chauffage, l’eau chaude, le réfrigérateur, le réchaud et le four si ce dernier est présent. La plupart des motorhomes possèdent un compartiment à gaz qui peut accueillir 2 bouteilles de 11 kg. Elles peuvent être disposées côte à côté ou l’une derrière l’autre. Une armoire à bouteilles large est plus facile à l’emploi qu’une profonde, à moins que cette dernière soit pourvue d’un système à coulisse avec lequel vous pouvez sortir les bouteilles. Dans les motorhomes avec un chauffage diesel, le compartiment à gaz est ramené à une seule bouteille. Dans ce cas, le gaz sert uniquement pour le réchaud, le réfrigérateur et le chauffe-eau. Dans quelques rares cas, le réchaud peut être électrique, sous la forme d’une plaque à induction. Les réfrigérateurs existent dans tous les formats, de petit à grand, avec ou sans surgélateur séparé. La plupart des modèles utilisent la technique de l’absorption et fonctionnent aussi bien sur le gaz, 230V ou 12V, avec ou sans sélection automatique du type d’énergie, qui détecte automatiquement si le motorhome est branché sur secteur, est entrain de rouler ou est autonome et a besoin de gaz. Les deux grandes marques sont Dometic et Thetford. Depuis peu, on voit de plus en plus de réfrigérateurs à compresseur, qui fonctionnent uniquement sur 12 et 230V.
Bien qu’il existe des modèles sans gaz, il n’est pas possible de se passer d’électricité dans un motorhome. Elle est stockée dans une batterie semi-traction. En comparaison avec la batterie de démarrage du véhicule, celle-ci ne fournit pas un pic de courant, mais libère lentement l’énergie. La batterie de cellule est alimentée de différentes manières: via le secteur (230 V), par des panneaux solaires ou par l’alternateur du véhicule. Pour ce faire, le motorhome est équipé d’un transformateur et d’un chargeur. L’électricité est utilisée entre autres pour l’éclairage, le réfrigérateur à compresseur, la pompe à eau, le lit pavillon à commande électrique et la soufflerie du chauffage. Plus l’installation est lourde, plus elle offre de l’autonomie.
Saviez-vous que ?
Pour de nombreux composants, les constructeurs de motorhomes sont totalement dépendants de sous-traitants. C’est le cas entre autres pour le réchaud à gaz, l’évier, le réfrigérateur, le chauffage, les réservoirs à eau, …
Sanitaires
Pas de motorhome sans toilette. Jusqu’il y a peu, ce marché était monopolisé par Thetford, leader du marché de ce secteur. Dans un motorhome, on trouve généralement un modèle pivotant. Il existe cependant aussi des toilettes-bancs fixes. Le choix du type dépend de la configuration de la salle d’eau. Le concurrent Dometic propose uniquement des modèles pivotants, dont soit la cuvette, soit uniquement la lunette pivote. Les deux fonctionnent selon le même principe d’une toilette montée sur un système de cassette télescopique et dans laquelle sont collectés les matières. La cuvette de WC existe en synthétique ou avec un insert céramique. Des liquides ou tablettes chimiques ou biologiques assurent la décomposition. Les réservoirs à matières varient entre 16 et 19,7 litres, suivant la marque et le type. L’eau de chasse provient du réservoir central d’eau. Mais les choses évoluent aussi dans cette branche: c’est ce que démontre Thetford, qui a été primée pour l’innovation de l’année avec l’iNDUS, un système de toilette novateur dans lequel la toilette est raccordée à un réservoir ‘noir’ fixe qui collecte les matières et le papier finement moulus. La chasse se fait avec de l’eau usée, ou si nécessaire avec de l’eau potable si le réservoir d’eaux usées est vide. La vidange se fait avec un appareil d’évacuation avec flexible que vous posez simplement sur la grille d’évacuation. Pendant la vidange, les eaux usées se mélangent avec le contenu du réservoir noir, de sorte à effectuer un nettoyage interne. Des additifs à dosage automatique assurent une odeur fraîche pendant la chasse de toilette dans le réservoir d’eaux noires et usées.
Saviez-vous que ?
Pour la toilette à cassette avec réservoir à matière amovible, le constructeur a le choix entre un modèle pivotant ou une configuration à banquette.
Le fourgon aménagé Autre type, autre construction: un fourgon aménagé est construit de façon totalement différente. Ce type de véhicule de loisirs utilise une camionnette standard en tôle d’acier, qui est aménagée. On y pratique les baies, lanterneaux et ouvertures de service, puis les parois en tôle d’acier sont habillées de panneaux. Une isolation est posée entre la carrosserie en tôle d’acier et les parois. C’est à chaque fois un véritable tour de force de faire passer les éléments de mobilier par la porte coulissante ou les portes battantes à l’arrière et de les monter dans l’espace limité.
Bienvenue chez le client
Les étapes ultimes du processus d’assemblage comprennent entre autres la pose des coussins et des rideaux, ainsi que diverses finitions de détail. Le motorhome subit alors un contrôle approfondi de la qualité. Il est acheminé ensuite chez le concessionnaire, où le client peut en prendre livraison et profiter pleinement de sa liberté.